Des bourgeons et des abeilles qui s’invitent dans les jardins et sur les terrasses des cafés au lendemain du Réveillon. Avec les températures anormalement douces de ce mois de décembre, la nature ne semble pas encore prête à entamer son grand repos. Rien de dramatique pour les cultures, à condition que le froid pointe le bout de son nez avant la fin de l’hiver...
Producteurs confiants
«Pour l’instant, à part quelques forsythias et cerisiers ornementaux, les plantes n’ont pas tellement bougé, observe Rémy Jaggi, producteur de vivaces à Trélex. Le pire scénario serait l’arrivée d’une grande vague de froid en mars ou en avril qui viendrait anéantir les premières floraisons. Mais je suis confiant», assure le pépiniériste.
Butineuses en goguette
La douceur de décembre a également de quoi satisfaire les abeilles, nombreuses à quitter leur habitat pour faire un brin de toilette. Des sorties «inconcevables en période de gel, les insectes étant incapables de voler en dessous de 8 degrés», comme l’explique Jakob Troxler, président de la Fédération vaudoise des sociétés d’apiculture.
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