dominique suter
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La Cour correctionnelle de la Côte, à Nyon, a permis à Vincent Lude de s’exprimer longuement sur ses faits et gestes en lien avec ce qu’il convient d’appeler l’«affaire» Lude. Car depuis 1975, date de création de l’entreprise de déconstruction par le père de Vincent, Daniel Lude, l’Etat de Vaud et la commune cherchent à mettre au pas le père comme le fils.
Lundi, c’était au fils d’expliquer pourquoi et comment il s’en était pris à deux chefs de service de la Direction générale de l’environnement (DGE). Vincent Lude a admis qu’il avait menacé ces fonctionnaires, leur disant «qu’il allait faire appel à ses amis lyonnais, qu’il n’avait plus rien à perdre et qu’il les retrouverait pour leur régler leur compte». Les deux hommes, au fait des antécédents de Vincent qui, rappelons-le, avait assommé l’ex-commissaire de Nyon, ont eu peur et déposé plainte, réclamant respectivement...