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Le conseiller fédéral Guy Parmelin arrive à pied pour visiter Agroscope à Changins

Le ministre de l’économie était le meneur d’une randonnée organisée par deux magazines suisses. Le but de la ballade était la station de recherche des hauts de Nyon qui attend toujours que son avenir soit clairement défini. Le conseiller fédéral est resté prudent en cette journée conviviale.

31 juil. 2019, 20:46
Après avoir polinisé du blé, le Conseiller fédéral Guy Parmelin écoute les explications d'Eric Droz à propos de la conservation in vitro des plantes.

C’est à pied, suivi d’un groupe de près de 150 randonneurs invités par «L’Illustré» et son pendant alémanique la «Schweizer Illustrierte», que le conseiller fédéral UDC en charge de l’économie est arrivé sur le domaine de Changins. Guy Parmelin et sa troupe en provenance de Bursins – avec une escale à Begnins pour se sustenter – étaient attendus par les scientifiques de la station de recherche agronomique, ainsi que les syndics des trois communes territoriales, Nyon, Prangins et Duillier.

Visite d’une «institution d’excellence»

Après avoir loué «la quête permanente d’efficience et de flexibilité» opérée par Agroscope, le ministre qui chapeaute également l’Office fédéral de l’agriculture a rappelé qu’un processus d’analyse est en cours pour clarifier les prestations assurées par cette «institution d’excellence».

La directrice centrale d’Agroscope, Eva Reinhard, puis le responsable du site de Changins, ont rappelé les objectifs fondamentaux de ce centre de compétence réparti en 10 sites: l’amélioration des plantes tout en préservant les ressources génétiques végétales, la protection des plantes tout en minimisant les risques pour le producteur, le consommateur et l’environnement, ainsi que la quête de produits alimentaires de qualité.

Un long processus en cours de restructuration d’Agroscope

Au gré de la visite d’une partie des douze stands exposant le quotidien des chercheurs d’Agroscope Changins, le politicien s’est montré particulièrement intéressé. Il a ainsi évité d’aborder les questions sensibles qui ont ébranlé les tout nouveaux bâtiments nyonnais l’an dernier. A l’heure d’une brève interview, Guy Parmelin rappelle que le processus de mise en place détaillée de la restructuration d’Agroscope est toujours en cours.

«La stratégie générale est connue, à savoir un hub central à Posieux (FR), deux campus dont Changins et un certain nombre de satellites. Le Conseil fédéral tient à travailler en collaboration avec les cantons pour ces satellites. Nous n’aurons pas de plan précis avant la fin de l’année, voire le milieu de l’an prochain. Quant aux effectifs, impossible de dire à ce jour combien de collaborateurs travailleront où», indique l’ancien agriculteur de Bursins, en filant vers le canton de Fribourg où il est attendu en soirée, avant d’enchaîner un rendez-vous à Soleure demain et deux discours dans le canton de Vaud, dont un à Etoy.

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