Il suffit d’entendre Anne-Lise Fernandez parler, la voix emplie d’émotion, de la récente disparition de l’un de ses cochons d’Inde pour comprendre l’amour que porte l’habitante de Founex à ses rongeurs. Et de l’amour, elle et son mari Xavier en ont à revendre puisqu’ils s’occupent de pas moins de 110 individus aux poils plus ou moins longs.
Anne-Lise Fernandez a contracté le virus en 2010, lorsqu’une des femelles qu’elle avait offerte à sa fille meurt de vieillesse. «Cette disparition nous a beaucoup affectés, mon mari et moi. Xavier ne voulait pas remplacer la disparue, mais je suis quand même allée chercher deux petites femelles. Dès lors, je ne me suis, pour ainsi dire, plus arrêtée.» Elle craque fréquemment lorsqu’elle aperçoit une de ces petites boules de poils en animalerie. «C’est mon côté bon samaritain. Les conditions dans les magasins ne sont pas toujours optimales.» Il faut dire que le cochon...