maxime maillard
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Avec sa cadence au quart d’heure entre Nyon et Genolier, et ses 1,2 million de voyageurs en 2015, le Nyon-St-Cergue est plus que jamais devenu un train performant. Son histoire centenaire traverse le XXe siècle et ses deux guerres mondiales, résistant à l’individualisation des transports, et accompagnant l’épopée du Paléo festival. A quelques jours des festivités qui se dérouleront à Saint-Cergue (détails dans nos éditions de demain), un coup d’œil dans le rétro s’impose.
Si plus personne ne remet en cause l’utilité du petit train rouge, il n’en fut pas toujours ainsi. Notamment dans les années 1980 où il faillit disparaître: le matériel roulant accusait alors soixante-cinq ans d’existence et un état de vétusté avancé. Monsieur Tout-le-Monde possédait sa voiture et de nombreuses études étayaient la suppression de la ligne. C’était sans compter avec le Conseil fédéral qui débloqua un crédit de 27 millions en 1982, permettant...