propos recueillis par rodolphe haener
rhaener@lacote.ch
C’est le paradoxe glandois: aucune autre ville vaudoise n’a tant usé des outils démocratiques pour remettre en question la politique menée par ses élus. Trois référendums et une initiative populaire en cinq ans. Est-ce à dire que les élus ne comprennent pas assez leur population? Doit-on penser que le législatif ne remet pas assez en cause sa Municipalité?
De fait, les séances du Conseil sont bien calmes depuis les départs, pour des raisons différentes, des «ténors» de la vie politique locale qu’étaient Jean-Michel Favez (PS), Philippe Martinet (Verts/GdG), Patrick Vallat (Verts’lib), Catherine Labouchère (PLR) ou la municipale Florence Golaz (PS).
A quelques jours du renouvellement des autorités, trois d’entre eux, représentant les trois bords politiques majoritaires (gauche, centre, droite), et qui participent toujours de près ou de loin à la politique locale, nous livrent leur impression sur le fonctionnement des institutions politiques.