Outre un concert où la vénérable chanteuse de Trinidad et Tobago, Calypso Rose, a fait voyager le public très loin du Dôme avec ses mélodies chaloupées, il y avait de nombreuses femmes programmées en ce dimanche.
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La rappeuse valaisanne KT Gorique a électrisé le Club Tent avec son flow, son énergie et ses beats puissants. Dans les spectateurs, de nombreuses jeunes filles abordaient le même maquillage tribale que la jeune artiste. Mais tout le monde a semblé également apprécier son show brut et efficace.
Rap et son eighties
Tout est dans l'attitude pour la rappeuse française, Keny Arkana; agressive, mais sensible aussi ou engagée lorsqu'elle chante "que la nature reprenne ses droits". Bonnes idées également lorsqu'elle rappe sur de l'accordéon ou propose des morceaux accoustiques. Malheureusement, on entend peu sa voix à ces moments-là et le public ne semble pas si réceptif.
Devant un Club Tent partiellement rempli, la suissesse Sandor a fait plâner une atsmosphère mystérieuse et très années 1980, avec ses épaulettes et sa coiffure à coque, mais surtout avec son accompagnement aux synthé. Des sonorités qui font penser au duo de Manchester HURTS, sauf que la jeune femme chante en français d'une voix douce et presque enfantine. Ses rimes tour à tour sexy ou mélancoliques abordent des thèmes tels que les amours déçues, le destin ou la rupture.
Des genres et des styles différents, mais pour toutes, une grande passion et une sacrée énergie pour la partager.