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Chaussés de bottes jaunes, une dizaine de requérants d'asile de l'EVAM (Etablissement vaudois d'accueil des migrants) et autant d'astreints de la Protection civile (PC) s'activent dans les bois de Tannay. Pelles et râteaux en main, ils remontent un cours d'eau pour le débarrasser des branchages qui l'encombrent. Une journée inhabituelle pour ces exilés du monde entier à l'avenir incertain.
Tout sourire, la petite équipe se faufile allégrement le long du lit escarpé partant de la route Suisse. " Avec les intempéries, des branchages sont venus obstruer les grilles d'écoulement d...