Les conditions d’existence des mères porteuses en Russie, tel est le sujet de l’histoire que Sarah Hildebrand raconte dans l’exposition «Zehn Monate» (dix mois), à découvrir jusqu’au 22 avril à la galerie Focale, à Nyon. Mobilisant plusieurs langages visuels, le travail de l’artiste plasticienne croise photographie de reportage et photographie d’art.
«Zehn Monate» est le premier volet de son projet «Hope». Une série de photographies qui se déclinent aussi sous la forme d’un ouvrage mêlant textes et images, réalisé avec trois anthropologues de l’Université de Berne: Gerhild Perl, Julia Rehsmann et Veronika Siegl. «J’adore faire des beaux livres. Pour moi, une exposition est comme un livre ouvert en trois dimensions», explique Sarah Hildebrand, qui compte déjà à son actif plusieurs livres d’artistes. «Cela m’intéresse beaucoup de chercher comment associer texte et images.»
Une industrie du corps
Au centre de ses clichés, la photographe préfère représenter la...