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Marchissy: une mère d’un jeune adulte autiste et déficient mental souhaiterait une meilleure reconnaissance du statut de proche aidant

Proche aidante de son fils autiste et souffrant d’une déficience mentale, Anne-Claude Moix n’hésite pas à égratigner les bons sentiments entourant la Journée des proches aidants.

29 oct. 2018, 20:55
Anne-Claude Moix et son fils Thomas, une complicité vécue au quotidien.

«Merci aux proches aidant(e)s, le 30 octobre, c’est votre journée!» «Et le reste de l’année?, rétorque Anne-Claude Moix, que fait-on pour eux, pour leurs besoins spécifiques? Journée des proches aidants, de qui se moque-t-on? Que les politiques n’essaient pas de nous faire croire qu’ils veulent les accompagner par une journée dédiée, par une exposition itinérante, par une grande campagne d’affichage. C’est du vent et les proches aidants méritent vraiment mieux….», s’insurge-t-elle.

Mère d’un enfant aujourd’hui âgé de 23 ans, autiste et souffrant en outre d’une déficience mentale, l’habitante de Marchissy ne mâche pas ses mots quand il s’agit de monter aux barricades, elle qui a eu l’occasion d’affronter tous les écueils, administratifs, sanitaires, financiers, sociaux et autres depuis qu’elle a su que son enfant était handicapé.

Elle travaille comme comptable à un taux de 65% afin d’avoir la disponibilité nécessaire pour assumer son rôle de proche aidante. «Heureusement, j’ai toujours...

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