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Ces bunkers dont l’armée ne veut plus

La Confédération vient de vendre à un particulier un vestige de la Seconde Guerre mondiale.

16 nov. 2015, 23:17 / Màj. le 17 nov. 2015 à 00:01
Prangins, mardi 10 novembre 2015, photos du bunker militaire de Prangins, racheté par la commune, photos Cédric Sandoz

antoine guenot

aguenot@lacote.ch

En apparence, ce n’est qu’un bloc de béton recouvert de végétation. Une construction d’une vingtaine de mètres carrés que les automobilistes aperçoivent au croisement de la route de Gland et de la route de l’Aérodrome.

L’ouvrage possède en réalité une valeur historique: il s’agit d’un fortin, vestige du passé militaire suisse. Il date du début de la Seconde Guerre mondiale, lorsque la Confédération lançait son concept de «Réduit national». Une opération dont l’objectif était notamment de construire des bastions de résistance le long des frontières du pays, en cas d’agression extérieure. Le bunker pranginois s’inscrivait alors dans la ligne de défense de la Promenthouse. «Il servait d’abri pour un canon d’infanterie», précise Martine Beaud, municipale pranginoise en charge de l’urbanisme.

Aujourd’hui, ce fortin change de mains. L’armée, qui n’en a plus l’utilité, a décidé de le mettre en vente, comme d’autres bunkers datant de cette...

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