Un groupe de gens du voyage étaient arrivés en catimini sur un terrain de l'Asse, à Nyon, il y a tout juste un mois. Lundi, ils devaient avoir quitté les lieux, a tranché la justice. Dimanche en fin d'après-midi, ils étaient partis.

En fait, cela fait même belle lurette qu'ils auraient dû s'en aller. Car un ordre d'évacuation a été prononcé par le préfet du district de Nyon dès leur arrivée, après que le propriétaire du terrain a signifié son refus de les laisser y stationner.

Par le biais de leur avocat, les gens du voyage ont fait recours à cet ordre d'évacuation. Cette contestation ayant un effet suspensif, ils ont pu rester le temps que l'affaire soit traitée par la Cour de droit administratif et public du Tribunal cantonal.

Ordre confirmé par le Tribunal cantonal

La CDAP a finalement rendu sa décision cette semaine et a confirmé l'ordre de libérer le terrain. «Nous avons convenu qu'ils doivent avoir quitté les lieux ce lundi. Sinon, nous pourrons faire intervenir les autorités policières. Mais nous avons confiance en la parole donnée», indique Olivier Fargeon, préfet du district de Nyon.

Ces dernières semaines, la présence des nomades a créé de la tension auprès des habitants des environs, notamment à cause d'écoulements d'eau savonneuse, de circulation sur des chemins interdits aux voitures ou encore parce qu'ils ponçent des volets au-dessus du terrain herbeux.

«Il y a eu un certain nombre d'atteintes à l'environnement. Tout a été protocolé et annoncé au canton», confirme Roxane Faraut, municipale responsable de la sécurité à Nyon, qui précise que Police Nyon Région est régulièrement intervenue sur les lieux.

Les gens du voyage avaient jusqu'à lundi pour quitter Nyon

Le terrain de l'Asse occupés par des dizaines de caravanes depuis plusieurs semaines devait être libéré avant lundi, sur décision de la justice. Dimanche, elles avaient quitté les lieux.