Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

L’hôpital de Nyon a besoin des frontaliers pour tourner

L’initiative «de limitation» de l’UDC porterait un coup au secteur hospitalier, qui a besoin des frontaliers. Au sud des Alpes, le texte pourrait faire un bon score. Au sein du Groupement hospitalier de l’Ouest lémanique, la moitié du personnel soignant est composée de frontaliers.

18 août 2020, 11:00
Estelle Muffat Meridol et Jean-Luc Dankaert, infirmiers et frontaliers, posent pour un portrait a l'hopital du GHOL à Nyon ce mardi 11 aout 2020. (VFLPIX.COM /Valentin Flauraud) ArcInfo

Initiatrice de l’initiative qui veut redonner à la Suisse sa pleine souveraineté en matière d’immigration, l’UDC estime que la libre circulation des personnes est la source de tous les maux en Suisse: un pays bientôt surpeuplé et trop densifié dont la main-d’œuvre souffre de la pression de la concurrence étrangère. Les Helvètes se prononceront, le 27 septembre, sur le sujet. Au front du marché du travail, la réalité est pourtant différente. Ainsi, le Groupement hospitalier de l’Ouest lémanique (GHOL) est totalement dépendant de l’apport de ses frontaliers.

Cela aurait été le scénario catastrophe durant la crise du coronavirus: la fermeture des frontières si le président français Emmanuel Macron avait décidé de la décréter. «Il nous aurait manqué 270 personnes sur un effectif de 520 soignants», explique Franco Prisco, directeur des ressources humaines du GHOL. Ce scénario, le groupement hospitalier l’a esquissé en imaginant trouver quelques dizaines de chambres pour...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias