Fanny Borer a mieux terminé ses Championnats d’Europe 2022 qu’elle ne les avait commencés. Eliminée jeudi dernier dès les séries du 200 m dos, la Nyonnaise a quitté mardi la piscine du Foro Italico de Rome sur une participation aux demi-finales du 200 m papillon, confirmant ainsi la performance réalisée en 2021 à Budapest.

Programmé le tout premier jour de la compétition, le 200 m dos a vu la nageuse de La Côte boucler ses quatre longueurs en 2'15''60, à un peu plus de deux secondes et demie de son record personnel établi l’an dernier (2'12''99).

Un gros coup au moral

«Il aurait fallu que je descende sous les 2’14 pour passer en demi-finale, ce qui était mon objectif. J’ai été un peu déçue, je voulais nager un peu plus vite… Mais sur cette distance, j’ai connu des moments difficiles cette saison, confie Fanny Borer, qui vit et s’entraîne à Mulhouse. Après avoir nagé une fois 2'13''73, je ne suis plus parvenue à descendre sous les 2’15. Lors des Championnats de France, j’ai mal nagé et le moral en a pris un gros coup. J’ai mis un moment avant de parvenir à relancer la machine. Mais là, ça allait déjà un peu mieux. Donc au final, même si le temps n’est pas celui que j’espérais, il y a quand même du positif.»

La vraie satisfaction, la sportive lémanique l’a ressentie à l’occasion du 200 m papillon. Cinquième de sa série dans un temps de 2'16''91, elle a décroché son ticket pour les demi-finales de l’après-midi. Huitième de sa course en 2'14''90, elle s’est approchée à 61 centièmes de son record personnel, établi en mars dernier à l’occasion des Championnats suisses d’Uster.

«Il y a des saisons comme ça»

«Aller en demie, c’était ce que je visais. Du coup, j’ai fait aussi bien que l’an dernier et je suis très contente de ça. Mais par rapport à la Hongrie, où j’ai disputé mes premiers championnats d’Europe dans une piscine couverte et dans un contexte covid, là, à Rome, ça s’est fait dans une superbe piscine en plein air et avec une super ambiance», s’est réjouie Fanny.

Des fois, et ça arrive aussi aux meilleurs, on marche bien sur une discipline et moins bien sur une autre. Il n’y a pas vraiment d’explication.

Fanny Borer

Satisfaite de sa deuxième partie de championnat, celle qui est également sociétaire du Genève Natation peinait toutefois à expliquer les différences de performances et de ressenti entre ses deux disciplines de prédilection. «Il y a des saisons comme ça. Des fois, et ça arrive aussi aux meilleurs, on marche bien sur une discipline et moins bien sur une autre. Il n’y a pas vraiment d’explication», glisse Fanny, qui va prendre part à la reprise avec son club de Mulhouse le 22 août, avant d’enchaîner sur deux semaines de vacances. Une petite coupure bienvenue avant de reprendre la route de l’entraînement en bassin de 25 m.

«Le petit bain, je n’aime pas du tout ça! Mais il n’y a pas le choix», rigole Fanny Borer, qui aura comme objectif 2023 une qualification pour les Championnats du monde de Fukuoka, au Japon (14 au 30 juillet).

Natation: Fanny Borer a bouclé ses Européens sur une bonne note

Eliminée en séries du 200 m dos en ouverture des Championnats d’Europe de Rome, la nageuse nyonnaise a conclu sa compétition mardi sur une participation aux demi-finales du 200 m papillon.