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Nyon: l’art-thérapie pour dire les maux de l’exil

Dessiner pour exprimer l’indicible. C’est ce que propose l’association Le lieu-dit, chaque vendredi matin à La Vie-là. Reportage.

07 mars 2020, 16:00
Le cours d’art-thérapie d’Eileen Wiley (debout à g.) et Sylvie Elben (debout à dr.) offre une échappatoire aux femmes migrantes de la région.

Sur la table une photo. Celle d’un chemin de campagne. Une photo pour parler d’où on vient, du présent, de l’avenir. Ce chemin, elles vont le dessiner, au crayon, au pinceau ou à la craie pour pastel et laisser aller le trait, miroir de leurs émotions. Elles, ce sont les femmes migrantes du cours d’art-thérapie d’Eileen Wiley et Sylvie Elben organisé tous les vendredis matin à La Vie-là, fief de l’association nyonnaise Le lieu-dit.

De l’art-thérapie, pourquoi? «La pratique permet de faire ressortir une émotion, un sentiment à travers l’art, éclaire Sylvie Elben, art-thérapeute à Le Vaud et bénévole pour Le lieu-dit. Face au trauma de l’exil, la création artistique permet d’explorer et d’exprimer des maux qu’on a du mal à verbaliser. De parler de soi autrement qu’avec des mots. Et aider, ce faisant, à la guérison.»

Sylvie Elben a commencé par la danse en 2015 dans les locaux de...

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