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Question du jour: les enfants à la maison, faudra-t-il payer l’UAPE?

A cause des dernières mesures prises pour combattre l’épidémie de coronavirus, les enfants restent chez eux. Qu’en est-il de la facture de l’UAPE?

17 mars 2020, 15:00
Le nombre d'enfants pris en charge par les UAPE est limité.

Avec la crise du coronavirus, les consignes sont strictes: les enfants dont les parents ne travaillent pas dans un secteur «participant à la lutte contre la pandémie» ne sont plus admis dans les unités d’accueil pour écolier (UAPE) et doivent rester à la maison. Question légitime que se posent les parents: devront-ils payer une facture pour un service qui n’a pas été rendu? A Nyon, où 864 enfants sont admis dans le cadre de ces établissements, la réponse de la Municipalité est claire: «On ne va rien leur demander!», assure Stéphanie Schmutz.

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Situation inédite

Ceci étant, cette décision de la ville de Nyon ne signifie pas que toutes les structures vont faire de même. La Loi sur l’accueil de jour des enfants laisse aux réseaux la responsabilité de leur politique tarifaire, rappelle la secrétaire générale de la Fondation pour l’accueil de jour des enfants (FAJE). Sylvie Lacoste ajoute qu’«une concertation est en cours pour évaluer l’opportunité d’une réponse coordonnée des réseaux en matière de décision de facturation aux parents».

Pour la secrétaire générale, il est d’autant plus difficile de répondre avec précision à cette question que «la situation dans laquelle nous nous trouvons est absolument inédite et nécessite une adaptation presque heure par heure, surtout pour les réseaux et structures d’accueil sur le terrain».

Sollicitations des réseaux

Ceci étant, cette crise du coronavirus risque d’engendrer des difficultés financières pour les structures les plus fragiles. Est-ce que des aides sont prévues pour les aider à traverser cette tempête? «Le conseil de fondation fait face à plusieurs sollicitations des réseaux pour examiner dans quelle mesure la FAJE pourrait entrer en matière sur une compensation totale ou partielle des pertes financières que va inévitablement générer la crise sanitaire que nous vivons», relève Sylvie Lacoste. Et de conclure que cet objet sera porté à l’ordre du jour de sa prochaine séance, dont elle espère qu’elle pourra se tenir d’ici fin mars.

 

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