Une enseignante du Gymnase de Nyon a souhaité emmener sa classe assister à un procès pour clore un semestre de droit.
Les jeunes, âgés de 15 à 17 ans, ont été servis. Le procès a donné lieu à un coup de théâtre, le plaignant décidant, en cours d'audience de retirer sa plainte. Par ailleurs, l'affaire pouvait faire écho à leur vécu. Le prévenu était accusé de menaces à l'encontre de sa famille, proférées sur facebook. En outre, il aurait obligé son neveu, le menaçant d'un couteau, à se rendre chez sa soeur pour mettre ses menaces à exécution.
Les gymnasiens ont eu l'opportunité de découvrir qu'il n'est pas facile de démêler le faux du vrai, le plaignant livrant à la présidente des versions parfois contradictoires. Le prévenu risque d'être condamné pour contrainte et infraction à la loi fédérale sur les étrangers, la menace ayant été abandonnée.
Récit demain dans l'édition payante du "Quotidien de La Côte".