Parapluies et pavés mouillés, en ce samedi de vacances pascales, le gris du béton se confond avec le ciel couvert et pluvieux. Dans les rues piétonnes du centre-ville de Nyon, c’est jour de marché.

Quelques têtes encapuchonnées, cabas au bras, font leurs commissions aux stands de fruits et légumes. On croise des familles avec enfants ou avec chien, voire les deux. Ça parle anglais et français. Ce qui nous rappelle le côté cosmopolite de la ville.

Des cafés remplis

Avec huit degrés affichés au thermomètre, ce sont les cafés qui accueillent le plus de monde. En passant devant les vitrines, les tables sont presque toutes occupées. Les Nyonnaises et Nyonnais ne sont donc pas tous partis en quête d’un peu de soleil et de chaleur dans le Sud.

Des clients se font tailler la barbe dans les barbershop, des clientes se font faire des mèches ou une manucure dans les salons de coiffure.

Sur la place du Château, il n’y a, par contre, pas âme qui vive. On descend en direction du lac à la recherche d’une ou d’un baigneur adepte de l’eau froide. Mauvaise pioche, les vagues houleuses ont eu raison des plus téméraires. Avec un temps hivernal, on se demande bien que ce l’on pourrait faire dehors.

Fontaines de Pâques sur le passage

Des fontaines décorées par les habitantes et habitants font leur apparition sur le chemin. Lapins et œufs de Pâques en récup, poissons confectionnés avec des bouteilles de produits ménagers, abeilles en boîtes de conserve ou encore verdure de saison ornent les sources d’eau.

Les fontaines ont été décorées par la population nyonnaise. Valérie Geneux

En début d’après-midi, les commerçants du marché remballent leur stand. Les rues se vident. Il a cessé de pleuvoir. Un rayon de soleil perce la grisaille.

À 16 heures, ce samedi, la police cantonale fait état d’une journée «assez tranquille du côté de Nyon». De quoi donner le ton pour le reste du week-end.

Nyon: le temps gris a eu raison de l’animation

Le centre-ville de Nyon était plutôt calme pour un samedi. En pleines vacances de Pâques, les Nyonnaises et Nyonnais n’ont pas mis le nez dehors. Reportage dans les rues.