«T’as navigué un peu?» Assiste-t-on à une conversation entre amis férus de bateaux? Non, contre toute attente, au dialogue entre un prévenu et la partie plaignante. Dans la salle des pas perdus, mardi, l’ambiance ne ressemble en rien à celle de l’audience.
Sur le banc des accusés, Georges*, un trentenaire issu d’une bonne famille rolloise. Il est accusé d’avoir jeté une aiguille dans le jardin de son voisin Guillaume* qui jouxte la propriété de ses parents. Elle proviendrait d’une seringue avec laquelle il se serait drogué.