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Paléo: discrétion et sens de l’imprévu, les deux vertus des chauffeurs d'artistes

Trente-cinq conducteurs et quinze coordinateurs assurent au quotidien le transport des musiciens du Paléo. A bord de minibus neuf places ou de limousines, ces bénévoles affûtés racontent la vie dans l’habitacle.

18 juil. 2018, 05:00
Nicolas Delacrétaz, 31 ans, est l'un des chauffeurs d'artistes à Paléo.

Nicolas Delacrétaz, 31 ans

Cet infographiste de profession voulait découvrir le festival côté cour. Un désistement dans l’équipe lui permet de se lancer il y a six ans. Avec à la clé des histoires marrantes: «Je conduisais une tête d’affiche; sur le chemin du festival nous croisons une auto-stoppeuse d’une quarantaine d’années et l’artiste me demande de la prendre. Le hasard a voulu qu’elle nous parle de son fils qui se rendait le soir même au Paléo pour écouter celui qui était à l’arrière du véhicule et qu’elle n’avait pas reconnu. Lorsque nous l’avons déposée à Nyon, et qu’il s’est présenté, elle n’en croyait pas ses yeux!» Comme ses collègues, il s’estime privilégié de faire ce job. «Un jour le minibus s’est transformé en lieu de rencontres; plusieurs musiciens y ont improvisé un petit concert, ils m’ont offert ça, c’était beau!»

Carole Bourgeois, 40 ans

Assistante dentaire à la ville,...

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