Propos recueillis par antoine guenot
aguenot@lacote.ch
Peut-on parler d’un «après 13 novembre» pour les organisateurs de spectacles?
Le fait que ces attentats aient touché une salle de concert a évidemment provoqué une réaction importante dans le milieu. Très vite, les organisateurs d’événements ont noué des contacts entre eux, pour échanger sur cette nouvelle problématique. En France et dans un deuxième temps en Belgique, il y a aussi eu une pression de principe de la part des autorités. Pour inciter les organisateurs à prendre de nouvelles mesures. Mais, opérationnellement, cela reste à l’appréciation de chacun. Parce que le terrorisme est un risque nouveau et que nous manquons encore de recul.
De leur côté, les autorités suisses ont-elles édicté des mesures particulières pour les grandes manifestations?
Non, il n’y a pas eu de pressions particulières. Et ce d’autant moins pour Paléo. Car nous avons des contacts suivis avec les autorités durant toute...