Perturbé depuis 2020, le Concours national de dressage de Prangins s’apprête à savourer son retour à la normalité. Après deux éditions consécutives annulées pour cause de restrictions liées au Covid-19 et un retour dans un format réduit l’an dernier, la compétition organisée par l’Ecurie Ted Jonker va retrouver toute son ampleur passée à l’occasion de sa 24e édition, qui se déroulera du 26 au 28 mai à la Ferme du Domaine Impérial.

«En 2022, ce n’était que du régional, il n’y avait pas toutes les catégories et plutôt peu de monde, se souvient Anna Lamm, présidente du comité d’organisation. Mais au moins nous avons pu reprendre, ce qui n’a pas été le cas d’autres concours. La coupure a fait énormément de dégâts et a provoqué la chute de certains d’entre eux, notamment pour des raisons financières. C’est assez coûteux à organiser, cela demande beaucoup de bénévoles et c’est moins «sensationnel» que le saut d’obstacles. De notre côté, ça va, nous avons une cinquantaine de bénévoles fidèles. Mais d’autres n’y arrivent plus.»

Le plein de participants et une nouveauté au programme

A la plus grande satisfaction de celle qui est à sa tête depuis sa création, la manifestation, avec pas moins de 130 cavalières et cavaliers inscrits, va retrouver ce week-end le niveau de participation qui prévalait lors des années prépandémie. Et un programme des plus riches, qui voit même l’apparition d’une nouveauté. Ou plus exactement, une réapparition: la Reprise Libre en Musique (RLM), programmée dimanche.

La RLM, c’est un peu une danse du cavalier avec son cheval. C’est magnifique. Et au sein d’une discipline technique comme le dressage, c’est appréciable par tous les publics.

Anna Lamm, présidente du comité d’organisation

«La RLM, c’est un peu une danse du cavalier avec son cheval. Il fabrique son programme, qui comporte quelques éléments imposés et qu’il exécute ensuite avec la musique de son choix. C’est magnifique et au sein d’une discipline technique comme le dressage, c’est appréciable par tous les publics», explique Anna Lamm. Cette dernière de poursuivre: «Il existait à l’époque la Coupe du Léman, mais c’est quelque chose qui s’était perdu ces dernières années et que nous avons décidé de relancer cette année.»

Faire des émules

Le nous, c’est bien évidemment le Concours de Prangins, mais également ceux du Chalet-à-Gobet et Noville. Soit trois rendez-vous… qui ne demandent qu’à faire des émules.

«Notre volonté est de remettre la RLM sur le devant de la scène et de faire en sorte qu’elle se développe. Et dans cette idée, dimanche, tous les organisateurs de concours sont invités et seront accueillis avec une flûte de champagne. Histoire de leur donner envie», sourit Anna Lamm.

Infos pratiques

24e Concours national de Prangins, du 26 au 28 mai, Ecurie Ted Jonker, Ferme du Domaine Impérial.

Le programme détaillé est à retrouver ici.

Dressage: le Concours national de Prangins se remet sur son 31

Organisée par l’Ecurie Ted Jonker, la compétition va retrouver, les 26, 27 et 28 mai, toute son ampleur après deux ans de Covid et un cru 2022 restreint. Ce retour à la normale sera notamment marqué par la réapparition au programme de l’épreuve de Reprise Libre en Musique.