Philip Jennings, secrétaire général d'Uni Global Union, le syndicat des syndicats, revient sur sa présence au Forum économique de Davos. Premier bilan à froid. "Du côté de l'Europe, on sent cette année, qu'il y a moins de panique que les années précédentes. Aujourd'hui l'Europe traverse une crise sociale. Les Etats-Unis et le monde asiatique pressent l'Europe pour qu'elle développe un projet de croissance. Parce que l'austérité n'est pas l'unique solution. Par ailleurs, le problème du chômage chez les jeunes inquiète. Il faut entreprendre quelque chose pour eux. Les discussions tournent aussi autour des nouvelles valeurs. Mais on sent que dans le monde de la finance, rien n'a changé. Il n'y a pas de visions à long terme. Le monde de la finance est fixé sur lui-même. Il n'y a aucune réflexion sur l'environnement, le monde du travail, le social. Il attend des miracles en termes de revenu, qui ne correspondent...
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