Anouk Willemin
Hier dans la matinée, le camping affichait un air bien triste.
Une partie de ses utilisateurs avait déjà déserté depuis dimanche. Quelques tentes ont survécu à l’ouragan des soirées jusqu’au petit matin. Les derniers festivaliers à résister au départ affichaient un visage fatigué. On pouvait y lire la déception de voir leur semaine de folie prendre fin.
Un sentiment de vacances terminées planait, ce sentiment que l’on ressent lorsque l’on sait qu’il va falloir retourner à la réalité.
Sous la chaleur étouffante de ce lundi de juillet, peu...