Les syndics des deux villages, tout comme la municipale du tourisme de Saint-Cergue, glisseront un non dans l'urne le 11 mars. Ils estiment que c'est en partie grâce aux résidents secondaires que leurs communes ont pu se développer. Par ailleurs, elles ne se reconnaissent pas dans les propos des initiants, car elles accueillent davantage de résidents secondaires au week-end, tout au long de l'année, plutôt que quelques semaines par année comme c'est le cas par exemple en Valais. Ces communes y voient aussi une ingérence inacceptable de la Confédération dans la gestion de l'aménagement de leur territoire. La nouvelle Loi sur l'aménagement du territoire permet largement de palier aux extrêmes dénoncées par Franz Weber. Enfin, les commerçants comme les sociétés locales profitent de ce tourisme du week-end.
Saint-Cergue et Saint-George ne veulent pas de l'initiative F. Weber
Saint-Cergue et Saint-George estiment qu'elles doivent une partie de leur développement aux résidents secondaires.

ALEXIS VOELIN