Signy: le marché de bétail d'abattoir voit double

Depuis trois semaines, les vaches sont le double qu'usuellement à partir à l'abattoir.

25 août 2015, 16:16
Cette année, le numéro de bêtes venues au marché a été doublé à cause de la sécheresse de juillet. 4

Elles étaient 72 bêtes lundi matin à descendre des bétaillères au parc chevalin de Signy. Non pas pour aller brouter l’herbe foulée il y a encore peu par les festivaliers de Paléo, mais pour être pesées, taxées, présentées pour la mise, puis, éventuellement, objets de surenchères, avant de remonter dans un camion qui les conduira à l’abattoir. «Depuis trois semaines, les marchés accueillent le double de bêtes qu’habituellement», souligne Claude-André Fardel, gérant de la Société coopérative Vaud Genève des producteurs de bétail de boucherie (SVGB).

La raison? La sécheresse qui engendre un manque de fourrage. Pour éviter de trop piocher dans les réserves pour l’hiver, les agriculteurs se séparent plus rapidement de certains bovins. «Toutes ces vaches qui partent n’ont plus besoin d’être nourries», résume simplement Bertrand Gavin, président de la SVGB.
Si l’herbe manque de ce côté-ci de la Sarine, ce n’est pas le cas chez les confrères alémaniques. De plus, la demande de viande reste très forte. Lundi à Signy, huit acheteurs avaient fait le déplacement dont plusieurs venus de Suisse allemande. Et pas question pour eux de repartir à vide.

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