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Nouveau coup dur pour la région. La centaine de personnes que compte encore Kennametal Stellram a été licenciée. L'entreprise, qui a racheté ATI Stellram en novembre, fait ses valises et part en Allemagne. La pilule est dure à avaler pour les employés qui, pour la plupart, ont de nombreuses années d'ancienneté.
Jeudi en fin de matinée, une trentaine de collaborateurs sont sortis de l'usine pendant leur pause, pour entamer une discussion avec deux représentants du syndicat Unia, Yves Defferrard et Fabrice Chaperon. Le personnel est tendu, mal à l'aise face à la presse. On sent que ces personnes ont un sentiment de trahison vis-à-vis de leur employeur. Sept d'entre elles, à quelques années de la retraite, ont rendez-vous le jour même avec la direction, à 14 heures. Toutes espèrent un geste.
L'entreprise dispose d'une charte éthique
La multinationale Kennametal, dont le siège se trouve en Pennsylvanie (USA), se targue...