Le soleil transperce les sapins et forme un puits de lumière dans la forêt des Begnines. Une butte recouverte de mousse, François Duruz s’est trouvé l’assise parfaite pour peindre ces bois enchanteurs. Pinceau en main, un bocal d’eau dans les myrtilliers sauvages à ses côtés, les yeux bleus vibrants de l’artiste observent la féerie autour de lui avant de se lancer dans son esquisse.
Le crissement des branches et le vent dans les sapins accompagnent le peintre dans la confection de son aquarelle. Au loin, on entend le son des cloches des génisses qui s’éparpillent aux quatre coins de l’alpage de la Begnines sur la crête du Marchairuz. Un bruit qui ramène François Duruz à sa réalité de berger.
Aquarelle représentant un coucher de soleil sur la combe avec au loin la Dôle.
Le calme de l’alpage
Si passer 5 mois et demi seul à l’alpage peut sembler impossible pour...