C’était le jeudi 30 mai, jour de l’Ascension. Il faisait beau, chaud et les terrasses commençaient à nouveau à se remplir. Pour moi, c’était la fin d’une journée de permanence plutôt calme. Direction le bord du lac de Nyon pour profiter des derniers rayons. J’étais loin de me douter que j’allais, quelques minutes plus tard, couvrir l’un des faits divers les plus marquants de ma courte carrière.
A peine assis sur un banc, au bord du Léman, qu’un camion de pompiers pa...