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Un palmarès très helvétique

La production suisse a les honneurs des différents jurys. La fréquentation est en hausse de 10%, ce qui donne des ailes aux organisateurs.

29 avr. 2013, 00:01
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Onze ans après "Gambling, Gods and LSD" de Peter Mettler, le Grand Prix Visions du réel est décerné à deux cinéastes suisses, Ramon Giger et Jan Gassmann, pour leur long métrage "Karma Shadub" ("Etoile dansante" en tibétain). Les jurés ont été touchés par "ce film envoûtant. Le face à face étourdissant entre un père et un fils, chacun dans la maîtrise de son art, entraîne le spectateur dans une danse vertigineuse." Le titre est aussi la pièce que Paul Giger, père du réalisateur et célèbre violoniste, a composé à la naissance de son fils.

La production helvétique a les honneurs du palmarès. Parmi les 18 récompenses remises vendredi soir, cinq reviennent à des cinéastes suisses. Le signe, aussi, de la vitalité et de la créativité helvétique dans le genre documentaire. Même si à Nyon, on lui préfère le mot film.

"Nwa-Mankamana", un film qui entremêle des extraits d'un journal...

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