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Une psy se défend après un suicide

Une ex-psychiatre de l’Hôpital de Prangins est accusée d’homicide par négligence. Sa patiente s’était suicidée alors qu’elle y était hospitalisée.

31 oct. 2017, 23:10 / Màj. le 01 nov. 2017 à 00:01
Prangins, mardi 23.09.2014, visite du nouvel hôpital psychiatrique de Prangins ainsi que de l'ancien bâtiment rénové, photos Cédric Sandoz

Jocelyne Laurent

jocelyne.laurent@lacote.ch

Quatre ans se sont écoulés depuis les faits. Le mari de la victime débute le récit du drame avec des propos mesurés, calme en apparence. Mais soudain, l’émotion, d’abord maîtrisée, déferle à nouveau, telle une vague, sur cet homme. En ce 20 février 2013, son épouse, jeune maman depuis un mois à peine, met fin à ses jours, en se jetant sur les voies CFF.

Un jour avant le drame, cette médecin généraliste de 36 ans, originaire de Colombie, avait été prise en charge en milieu hospitalier. «Le 18 février, en rentrant du travail, j’ai été alerté par ma belle-mère qui m’a informé que mon épouse avait fait des recherches sur Internet sur la façon de se suicider», a-t-il raconté hier face à la Cour du Tribunal de police de l’arrondissement de La Côte.

Relative liberté

Inquiet, désemparé, il en parle à son épouse qui ne...

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