sguggenheim@lacote.ch
Devenu pour ainsi dire un symbole, le château d'eau de Prangins semble sorti d'un passé moyenâgeux, et les personnes dotées d'un certain romantisme pourraient aisément imaginer une belle enfermée en son sommet. Mais la réalité est tout autre. Point de princesse, ni de chambre dans laquelle elle serait cloîtrée! La façade poétique de la tour, construite en 1930, est démentie, sitôt la porte franchie.
Visible de la route de l'Etraz qui mène de Prangins à Nyon, la tour n'est pourtant pas facile d'accès. Et quand enfin on se trouve devant sa porte, celle-ci hésite à s'ouvrir. Il faut bien cinq minutes et un bon coup d'épaule pour qu'elle se décide enfin. Peut-être la tour aurait-elle préféré garder ses secrets... En effet, lorsque le visiteur pénètre en son coeur, il ne peut être que surpris, voire déçu, par le vide qui y règne. A l'entrée, à hauteur d'homme, quelques conduites...