«Vinzel va faire des petits!», s’est exclamé Pascal Boivin mardi soir. Le professeur à la Haute école du paysage, d’ingénierie et d’architecture (hepia) de Genève et Jean-François Rubin, directeur de la Maison de la Rivière, ainsi qu’une collaboratrice, sont venus présenter aux conseillers généraux un bilan du projet pilote innovant intitulé Agri-Fisch. Il s’achève cette année après quatre ans de recherches et de tests.
A Vinzel, un ancien décanteur a été transformé en un véritable filtre et épurateur biologique. Il capte et décompose les résidus de traitements phytosanitaires amenés depuis les vignes par ruissellement des eaux de pluie.
De la sorte, les produits néfastes pour l’environnement n’atteignent pas la rivière et la qualité de l’eau est préservée. Le procédé fonctionne grâce à des murs filtrants composés de matières organiques qui piègent les pesticides présents dans l’eau qui en ressort purifiée.