Dans la mythologie, l’Achéron désigne l’embranchement d’une rivière qui conduit aux enfers. Voilà qui sonne très «metal». Pas étonnant que les Nyonnais de Voice Of Ruin, groupe à guitares lourdes et hurlements gutturaux qui compte sur la scène romande, l’ait choisi pour baptiser son troisième disque, toujours aussi sombre et trash.
Il se trouve qu’en Grèce, l’Achéron est aussi le nom donné à un fleuve qui se jette dans la mer Ionienne. «J’aime beaucoup cette ambiguïté entre la fiction et le réel, commente Randy Schaller, le hurleur chevelu de la bande. Ce disque est très inspiré par le cinéma, la science-fiction ou la fantaisie.»
Davantage de nuances
Côté son, là où leur très efficace deuxième disque «Purge and Purify» (2017) y allait franco dans la déflagration de décibels en pleine poire, cet «Achéron» a été plus réfléchi et joue davantage sur les nuances, les mélodies et les intensités. N’allez pas...