Le compte est bon. Les surveillants de la faune de la Direction générale de l’environnement avaient jusqu’au 31 mars pour abattre deux jeunes loups de la meute du Marchairuz.

Après avoir tué un premier spécimen dans la nuit du 17 au 18 mars, un deuxième a été tiré le 28 mars, soit trois jours avant la fin de l’autorisation de l’Office fédéral de l’environnement, annonce le canton dans un communiqué.

Un loup né en 2021

Le second jeune loup mâle de la meute du Marchairuz a été tué dans la nuit du 27 au 28 mars, dans le périmètre élargi autorisé par l’OFEV qui inclut les espaces agricoles du pied du Jura entre l’Isle et Givrins, à l’exception du site de protection de la faune fédéral du Noirmont.

Conformément au Concept loup Suisse, l’animal a été envoyé immédiatement au Centre national de compétence pour les maladies de la faune sauvage de l’Université de Berne (FIWI) qui a confirmé, dans son rapport, qu’il s’agit d’un jeune issu de la portée née en 2021.

Les discussions se poursuivent avec les éleveurs en vue de renforcer les mesures d’accompagnement et de prévention pour la prochaine saison d’estivage.

Par ailleurs, une vingtaine de personnes se sont rassemblées ce mardi devant le Grand Conseil à Lausanne pour protester contre les tirs de loup.

L’avis d’un éleveur: Loup dans le Jura vaudois: pour cet éleveur, «il n’y a pas de solution miracle»

Un deuxième loup de la meute du Marchairuz abattu

Après qu'un premier loup a été tué dans la nuit du 17 au 18 mars dans la région de Montricher, la Direction générale de l’environnement informe qu’un deuxième animal a été abattu, selon l’autorisation fédérale.