La qualité de l’air s’est légèrement dégradée en 2021 à Lausanne, en comparaison avec l’année précédente. La capitale vaudoise parle toutefois d’un «retour à la normale», les émissions polluantes ayant été «particulièrement faibles» en 2020 en raison du semi-confinement dicté par le coronavirus.

Dans un communiqué diffusé mardi, la Ville de Lausanne relève «une tendance encourageante à la baisse de la pollution atmosphérique, notamment pour les oxydes d’azote (NO2) et les poussières fines en suspension (PM10 et PM2.5).» Les concentrations de PM10 et NO2 en moyenne annuelle restent ainsi en dessous des valeurs de 2019.

De façon générale, les valeurs limites d’immission (VLI) ont été majoritairement respectées en 2021. Pour l’oxyde d’azote, cette VLI annuelle peut néanmoins être dépassée à certains endroits, à proximité des importants axes routiers.

Concernant les poussières fines, les limites ont été dépassées durant quatre journées, alors que l’ordonnance sur la protection de l’air (OPair) n’autorise que trois dépassements. La Ville de Lausanne qualifie cette situation «d’exceptionnelle», qui s’explique par un apport massif de sable du Sahara en février 2021.

A Lausanne, comme partout en Suisse, les concentrations d’ozone ne diminuent que très peu et restent au-dessus des valeurs limites, poursuit le communiqué. Le nombre de dépassements reste néanmoins «significativement inférieur» aux années précédentes, en raison d’un été 2021 moins ensoleillé.

«Après plusieurs années de baisses consécutives, et de respect des valeurs limites pour la plupart des polluants atmosphériques à Lausanne, la hausse modérée des concentrations observée en 2021 rappelle que la lutte pour l’amélioration de la qualité de l’air est un travail de longue haleine», concluent les autorités lausannoises.

Lausanne: légère hausse des polluants atmosphériques en 2021

Semi-confinement oblige, la pollution de 2020 avait été, en comparaison, particulièrement basse.