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Nouvelles inondations évitées à Roche fin juillet

En proie à des inondations suite au débordement de l'Eau Froide en 2007, la commune de Roche a été préservée lors des intempéries du 29 juillet 2013 grâce aux ouvrages de protection qui ont été aménagés.

09 sept. 2013, 13:03
De fortes intempéries avait semé le chaos dans la commune de Roche en août 2007.

Les ouvrages de protection aménagés après le débordement de l'Eau Froide à Roche (VD) en 2007 ont montré leur efficacité. Ils ont permis d'éviter de nouvelles inondations lorsque des précipitations similaires se sont abattues sur le Chablais le 29 juillet dernier.

"Nous avons investi des dizaines de millions pour réaliser des ouvrages de protection dans le Chablais (Roche, Villeneuve et Yvorne), sur La Côte (Rolle) et dans la Broye (déviation des eaux de l'Arbogne). Et nous avons été bien inspirés de le faire", a relevé lundi la conseillère d'Etat Jacqueline de Quattro.

Cet été, le scénario-catastrophe aurait pu se reproduire à Roche. Jacqueline de Quattro "n'oubliera jamais les images" de la crue de 2007, juste après son arrivée au Conseil d'Etat: "Il y avait de la boue partout, des voitures debout contre les murs des maisons". Pas de blessé par chance, mais des dégâts pour 15 millions de francs.

Les inondations de 2007:

Création de dépotoirs

Jean-François Jaton, ajoint au Directeur général de l'environnement, a détaillé les mesures prises sur les hauts de Roche depuis ces inondations. Une grille dévie dans des dépotoirs les matériaux solides (rochers, cailloux et troncs) charriés par le torrent.

Le 29 juillet dernier, il est tombé 110 mm d'eau en 24 heures sur la commune (90 mm d'eau en 2007): les dépotoirs ont retenu 8700 m3 de matériaux, soit l'équivalent de ce qui a dû être déblayé en 2007.

Des ouvrages de protection similaires existent ou sont en cours de construction pour contenir la Tinière et le Pissot, au-dessus de Villeneuve. Entre 2005 et 2015, environ 20 millions seront investis dans le Chablais. Un montant élevé qu'il faut mettre en relation avec les dégâts potentiels estimés à plus de 500 millions sur cent ans, a fait valoir Jean-François Jaton.

Déterminer les cartes de dangers

Les cartes de dangers naturels sont actuellement en cours d'adoption par les communes. Celles-ci vont pouvoir retranscrire les dangers dans leurs plans généraux d'affectation. "Elles pourront limiter le développement des zones exposées, ce qui est particulièrement important dans le district d'Aigle qui connaît une expansion galopante", a relevé Mme de Quattro.

Une démarche qui pourrait susciter des réactions. Mme de Quattro n'a pas caché que "nombre de propriétaires et de communes voient d'un assez mauvais oeil arriver les cartes de danger que nous leur soumettons".

 

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