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Cossonay: Carlo Crisci, la vie du chef ne manque pas de sel

Enfant, il ne voyait aucun intérêt à l’idée de reproduire des recettes, jusqu’à ce que le virus de la nouvelle cuisine le pique au vif. Avec lui, les plus fins gourmets se sont pressés à la table du Cerf. Quarante ans plus tard, le chef étoilé s’apprête à passer à autre chose.

12 nov. 2019, 20:00
En cuisine, Carlo Crisci ne travaille pas, il s'amuse.

Londres, 1978: dans les cuisines du restaurant St-Moritz, Carlo Crisci fait déjà des étincelles. A tel point que les casseroliers n’arrivent plus à suivre. Le jeune cuisinier les trouve trop lents et en change à tout-va. A 21 ans, le futur chef étoilé sait déjà ce qu’il veut, lui qui rêve de «gastronomie de haut niveau». Mais il doit aussi ronger son frein dans ce bistrot qui a bâti sa renommée sur des mets helvétiques, qui n’ont de suisses que le nom. «Ce sont les rois de la fondue à Londres mais elle est dégueu, s’esclaffe-t-il. Moi qui ai grandi aux Paccots, j’avais la honte, la rage!»

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C’est d’ailleurs cette approche bien trop terre à terre du métier qui l’a, dans un premier temps, tenu éloigné des fourneaux de son père, restaurateur à Saint-Prex, puis aux Paccots....

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