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L’Arboretum voit fleurir les données numériques

A l’initiative d’Eva Thelisson, juriste, cofondatrice d’une association qui se penche sur le développement de l’intelligence artificielle, le parc botanique consacre une exposition originale et inhabituelle à l’art digital.

15 oct. 2021, 05:00
Dans les œuvres de Refik Anadol, les données numériques semblent prendre forme et déborder du cadre. L'artiste les nomme des "data sculptures". Celle-ci fait partie de la série «mémoires quantiques».

Révéler la beauté cachée des données et en faire le support pour des œuvres d’art, tel est l’un des objectifs de l’exposition Data Blossom – que l’on peut traduire par des «données en fleurs». Elle débute ce samedi à l’Arboretum.

Les œuvres de l’artiste turco-américain Refik Anadol, mondialement connu, du Vaudois Kirell Benzi, par ailleurs chercheur à l’EPFL, et de Florent Lavergne, basé à Prague, ressemblent à s’y méprendre, parfois, à des représentations graphiques proches d’éléments naturels. Même si, comme le souligne malicieusement Kirell Benzi dans le titre d’une de ses compositions, «ce ne sont pas des fleurs».

Kirell Benzi est chercheur au VITA (Intelligence visuelle pour le transport) à l’EPFL et data artiste depuis 2013. Son œuvre s’intitule «Ce ne sont pas des fleurs». Photo: Kirell Benzi

Reste que l’art digital peut prendre des aspects presque militants comme dans les œuvres de Florent Lavergne qui rend esthétique...

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