"Ces temps, je vis avec la peur au ventre" , confie Patricia B.*, à l'émotion contenue, digne et droite, malgré la précarité de sa situation. Son angoisse: se retrouver, elle et ses deux enfants, à vivre dans la rue, dès les premiers jours de l'an.
Peu avant Noël, le 22 décembre, le propriétaire de l'hôtel morgien qui hébergeait la famille lui ordonne, sans ménagement, de quitter l'hôtel d'ici au 7 janvier. Au bénéfice de l'aide sociale, Patricia B.* et ...