Elle est l’avant-dernière survivante d’un quartier résidentiel typique de l’arrière-gare de Nyon. De la douzaine de villas construites à la fin du XIXe siècle qui bordaient le bas de la route de Saint-Cergue, il n’en reste plus que deux. Celle du numéro 28 devrait être déplacée de quelques mètres pour assurer sa survie.
«Depuis tout petit, j’aime cette maison et ses airs florentins», remarque Georges Tornier, architecte et promoteur, promettant acquéreur de la parcelle en question. Mais cette charmante villa construite en 1895 pour le banquier Auguste Gonet n’exerce pas le même attrait sur le marché immobilier. Centrée sur sa parcelle de 3000 m2 entre la chaussée et le cordon boisé du Cossy, elle n’a séduit aucun acheteur en l’état. Les propriétaires n’y résident plus et ne disposent pas des moyens nécessaires pour la restaurer.