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Christophe Calpini ou l’art subtil de la dissimulation

Né à Rolle en 1969, le batteur et compositeur Christophe Calpini sort un album instrumental d’une puissante densité. Embrassant musique classique et électronique.

31 oct. 2019, 20:00
Christophe Calpini dans son jardin, à Longirod.

Christophe Calpini vit entouré de ruminants, de ronciers, d’arbres à pommes. Son coin de ferme à Longirod est plongé dans un épais brouillard le jour de notre visite. Ambiance fantomatique, presque dark. Ça lui va bien, il confie d’entrée: «J’aime la dissimulation, quand c’est limpide ça m’ennuie.»

A 50 ans, le musicien, improvisateur et producteur est un peu partout – et à part. Il a composé pour les meilleurs, habillé de sa patte sonore les voix d’Alain Bashung ou de Rodolphe Burger, électronisé la trompette d’Erik Truffaz. Dernièrement, il s’est glissé entre les mots veloutés du chanteur François Vé, pour dresser les fascinants paysages de son dernier album. «Parfois je fais du bruit pour les autres», lâche-t-il, facétieux et dégagé de toute espèce de fierté. Christophe Calpini est un ménestrel au royaume des sons, discret et subtil, avec pour seconde nature un deuxième degré d’une fraîcheur…libératoire.

En cet automne sort...

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