La Municipalité avait fait en sorte de mettre toutes les chances de son côté, en invitant un expert à prendre la parole devant le délibérant, ce mercredi 1e mai 2013, en préambule à l’acceptation, par les élus, d’ un crédit d’études de 650 000 francs, seul objet chiffré à l’ordre du jour, pour la construction d’un nouvel ensemble scolaire, à côté du collège existant de Sous-Allens.
Ancien candidat au Conseil d’état, député vert libéral au Grand conseil, le Glandois Patrick Vallat s’est efforcé de dévoiler aux élus saint-preyards toutes les subtilités de la réglementation des marchés publics.
En cause tout d’abord, les modalités adoptées par la Municipalité dans le cadre de son préavis, à savoir un appel d’offre sur invitation, limité à cinq concurrents au maximum, choix dicté par la brièveté des délais à disposition. Plusieurs conseillers se sont interrogés, de même, sur l’importance de la somme exigée, justifiée par Patrick Vallat par la stricte application des normes d’honoraires dictées par la Société suisse des ingénieurs et architectes (SIA).
L’un des membres de l’assemblée n’a pas hésité à parler, à ce titre, de la pratique tarifaire de l’organisation faîtière de ces corps de métiers comme d’une politique de cartel.
Pour rappel, le futur établissement, rendu indispensable par la mise en œuvre de la réforme HarmoS, devra accueillir ses premiers élèves en 2015, avec une deuxième étape prévue en 2020 : au total, une quinzaine de classes, qui seront réservées, dans le cadre de l’Association scolaire intercommunale de Saint-Prex et environs (ASISE), à des enfants habitant la commune. Le complexe comprendra, par ailleurs, une cantine scolaire et un parking souterrain. Le coût estimatif de construction s’établit, pour l’heure, entre 7 et 9 millions de francs.
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