Guillaume, dit Toto, Morand annonce sa candidature dans La Liberté de mercredi. Le Lausannois s'est fait largement connaître en installant un faux minaret à Bussigny sur un toit après la votation de 2009.
Dans les colonnes du journal, Toto Morand, 53 ans jeudi, dit notamment tout le mal qu'il pense de la réforme de la fiscalité des entreprises (RIE III), "tour de passe-passe" en faveur des multinationales". Il préconise en revanche une baisse des impôts sur les personnes physiques afin de renforcer le pouvoir d'achat.
Un combat pour les valeurs paysannes
Toto Morand, qui emploie une septantaine de personnes dans sa quinzaine de magasins, juge par ailleurs "dramatique" la situation du commerce de détail. Des propriétaires préfèrent laisser des locaux vides avec des loyers élevés, de peur de devoir baisser la valeur de l'immeuble au bilan.
Concernant l'agriculture, Toto Morand estime que "l'avenir est au bio". "On sacralise trop l'EPFL et les start-up, mais on oublie que les paysans peuvent aussi avoir une créativité dans l'économie réelle".
Pour son avenir politique personnel, Toto Morand annonce qu'il ne se représentera plus s'il fait ce printemps moins que les 5,7% obtenus en 2012. "Si je fais plus, je réfléchirai vraiment à lancer un mouvement citoyen".