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Vevey: des voleurs de cuivre comparaissent devant le tribunal de l'Est vaudois

Accusés de vol organisé de cuivre dans plusieurs cantons romands et alémanique, une bande de huit ressortissants serbes est jugée par le tribunal criminel de l'Est vaudois à Vevey.

16 juin 2014, 15:08
Le procès de huit ressortissants serbes s'est ouvert lundi devant le tribunal criminel de l'Est vaudois. Ils sont accusés d'avoir fait partie d'une bande organisée spécialisée dans le vol de cuivre.

Le procès de huit ressortissants serbes s’est ouvert lundi devant le tribunal criminel de l’Est vaudois. Ils sont accusés d’avoir fait partie d’une bande organisée spécialisée dans le vol de cuivre, dans plusieurs cantons romands et alémaniques.

Les vols, commis principalement dans le canton de Vaud entre le 1er juin et le 10 octobre 2012, ont permis à la bande d’amasser un butin d’environ 600'000 francs. Seuls trois des accusés, dont les deux chefs présumés de la bande, étaient présents à l’audience.

Palettes

Dans la plupart des 27 cas liés au trafic de cuivre que comporte l’acte d’accusation, plusieurs hommes s’introduisaient par effraction dans des locaux d’entreprises pour y dérober des palettes de composants en cuivre et de divers métaux.

Dans le cas le plus important, les malfrats sont parvenus à dérober des pièces pour un montant de plus de 60'000 francs, en juin 2012 à Yverdon-les-Bains (VD). Une partie des membres de la bande ont été arrêtés en octobre 2010 par les forces de police vaudoises, alors qu’ils allaient décharger leur butin dans les locaux d’une société, à Root (LU).

Téléphones

L’un des deux chefs présumés, un mécanicien de 32 ans, aurait eu pour rôle de recruter, organiser, repérer, diriger et participer physiquement aux cambriolages. Il admet avoir pris part à certains vols, mais nie avoir joué un rôle dirigeant.

L’autre chef présumé, un propriétaire d’une entreprise de vente de cuivre de 45 ans, aurait eu pour rôle essentiel d’organiser l’écoulement du butin. Il nie intégralement les faits qui lui sont reprochés.

Le troisième accusé entendu à l’audience, un mécanicien de 24 ans, met en cause ses deux coaccusés dans la plupart des cas qui leur sont reprochés. Les relevés établis sur leurs téléphones confirment leur présence sur les lieux des délits.

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