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Allemagne: Sigmar Gabriel renonce à briguer la chancellerie

Le président du Parti social-démocrate allemand Sigmar Gabriel a renoncé à briguer la chancellerie. Il recommande Martin Schulz comme candidat.

24 janv. 2017, 15:40
Le président du Parti social-démocrate (SPD) allemand et ministre de l'Economie Sigmar Gabriel a renoncé à briguer la chancellerie.

Le chef du Parti social-démocrate allemand (SPD) Sigmar Gabriel a renoncé mardi à s'opposer à la chancelière Angela Merkel lors des législatives de septembre. Il a proposé à sa place l'ex-président du Parlement européen Martin Schulz.

Dans une interview au magazine Stern, Sigmar Gabriel estime que M. Schulz a plus de chances d'être élu. "Si je me présentais, j'échouerais et le SPD avec moi", dit-il. Martin Schulz a "clairement les meilleures chances", a-t-il ajouté. Le SPD a prévu d'annoncer dimanche le nom de son candidat à la chancellerie.

Sigmar Gabriel, 57 ans, est depuis plus de trois ans vice-chancelier et ministre de l'Economie du gouvernement de "grande coalition" issu des législatives de septembre 2013. Il a décidé d'abandonner aussi son poste de président du SPD, qu'il occupait depuis 2009.

Personnalité populaire

Martin Schulz n'a pas commenté ces déclarations dans l'immédiat. Mais selon les récents sondages, il apparaît nettement mieux placé pour tenter d'empêcher Mme Merkel de gagner un quatrième mandat à la chancellerie à l'issue des législatives du 24 septembre.

En cas de confrontation directe, ce qui n'est pas le cas en Allemagne, Martin Shultz obtiendrait 38% des suffrages contre 39% pour Angela Merkel, selon un sondage publié en début du mois par le journal Bild. Sigmar Gabriel ferait nettement moins bien, avec 27% contre 46% pour la chancelière.

Bien que surpris par l'annonce, des cadres sociaux-démocrates ont salué un "très bon choix". "En tant qu'Européen ardent et opposant décidé au populisme de droite, Schulz est le bon candidat au bon moment", a jugé Johanna Uekermann, cheffe des jeunes du SPD.

Le patron de la CSU bavaroise Horst Seehofer, allié d'Angela Merkel, a de son côté reconnu auprès de l'agence dpa qu'avec Martin Schulz "les choses ne sont pas devenues plus simples" pour les conservateurs.

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