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Crise migratoire: l'OTAN sollicitée pour surveiller les côtes turques

Afin de réduire l'afflux de migrants vers l'Europe, la Turquie et l'Allemagne vont demander, cette semaine, l'aide de l'OTAN pour surveiller les côtes turques. Ce lundi, quelques 30'000 réfugiés syriens étaient massés à la frontière turque.

08 févr. 2016, 15:23
Le premier ministre turc a prévenu que son pays ne supporterait pas à lui tout seul le fardeau de l'accueil des réfugiés. (illustration)

Le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu a prévenu lundi à Ankara, au terme d'un entretien avec la chancelière allemande Angela Merkel, que son pays ne supporterait pas à lui seul "tout le fardeau" de l'accueil des réfugiés syriens. L'OTAN pourrait être sollicitée.

"Nous allons utiliser la rencontre des ministres de la Défense de l'OTAN" mercredi et jeudi à Bruxelles "pour parler des possibilités et de la mesure dans laquelle l'OTAN peut aider en matière de surveillance en mer pour soutenir le travail de (l'agence européenne aux frontières) Frontex et des garde-côtes turcs", a déclaré Angela Merkel à la presse.

La chancelière n'a pas précisé quelles propositions précises allaient être formulées lors de cette réunion, qui abordera également "la situation en Syrie d'une manière générale".

"Personne ne doit penser que, comme la Turquie accepte les réfugiés et assume cette responsabilité, elle doit porter toute seule le fardeau" de cet accueil, a déclaré de son côté aux médias M. Davutoglu.

Quelque 30'000 civils syriens étaient massés lundi à la frontière turque, toujours fermée, après avoir fui l'offensive lancée par Damas autour d'Alep, a annoncé le Premier ministre turc. Celui-ci a prévenu qu'Ankara ne supporterait pas "tout le fardeau" de l'accueil.

"Environ 30'000 Syriens sont maintenant massés dans une zone proche de la frontière de la Turquie", a déclaré Ahmet Davutoglu devant la presse à l'issue d'un entretien à Ankara avec la chancelière allemande Angela Merkel.

"Evidemment, comme toujours, nous allons subvenir aux besoins de nos frères syriens et les accepter quand ce sera nécessaire", a ajouté le chef du gouvernement islamo-conservateur, réitérant la promesse samedi du président Recep Tayyip Erdogan.

 

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