Benjamin Masse
Pour François Hollande, c’était le discours de la dernière chance, alors que tous ou presque, qu’ils soient observateurs, rivaux politiques, voire même certains proches, semblent avoir tiré un trait sur les chances du président de la République de renouveler son bail à l’Elysée. Autant dire que la tension était forte, au moment de l’entrée en scène du président, venu, mercredi matin, évoquer «la démocratie face au terrorisme», dans le cadre un brin compassé de la salle Wagram, à Paris.
Objectif du chef de l’Etat: démontrer que malgré les derniers sondages calamiteux, la démission d’Emmanuel Macron et les candidatures de plusieurs de ses anciens ministres (Montebourg, Hamon, Duflot...), on l’avait enterré un peu trop vite. Et qu’il faudrait encore compter avec lui dans l’optique de la présidentielle de 2017.
L’objectif, de point de vue, a été atteint: Hollande s’est montré à la fois plus pugnace et plus précis...