Lors d’un meeting, mardi, à Phœnix, en Arizona, Donald Trump a retrouvé sa base électorale et en a profité pour, à nouveau, provoquer Kim Jong-un. Il a assuré que sa rhétorique agressive à l’égard de la Corée du Nord portait ses fruits et que son homologue coréen commençait à «respecter» les Etats-Unis.
«Certains ont dit que j’y allais trop fort. Ce n’était pas assez fort», a affirmé Donald Trump devant des milliers de supporters, en référence à ses menaces de «feu» et de sa «colère» envers Pyongyang. «Mais Kim Jong-un, je prends en considération le fait que, je le crois, il commence à nous respecter», a-t-il déclaré. «Et peut-être, probablement pas, mais peut-être quelque chose de positif peut en sortir», a-t-il ajouté.
Ces propos font écho à ceux de son secrétaire d’Etat Rex Tillerson qui, plus tôt dans la journée, s’est félicité du «niveau de retenue» de Pyongyang depuis l’imposition...