antoine guenot TEXTE Cédric sandoz photos
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A leurs yeux, c’est un petit coin de paradis, une bulle d’oxygène à l’écart de la ville. Ils y cultivent tomates, salades, pommes de terre ou framboises, chacun sur son petit lopin de terre. Ils viennent avant ou après le travail, quotidiennement pour la plupart. A les entendre, il s’agit presque d’un besoin vital. Pas de doute, trente ans après leur création, les Jardins familiaux sont devenus essentiels à l’équilibre de nombreux Glandois.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Cette parcelle communale de 10 000 m2, sise entre le cimetière et la Ballastère, «abrite actuellement 150 jardins et ils sont tous occupés», indique Irma Schneeberger, présidente depuis six ans de l’association qui gère le lieu. Et autant dire que tout nouveau candidat, qui se doit d’habiter la localité, devra s’armer de patience: «La liste d’attente est assez longue, entre un et deux...